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0 40 mg/l d’air expiré combien de verre selon la science

0 40 mg/l d'air expiré combien de verre

0,40 mg/L d’air expiré : combien de verres d’alcool cela représente-t-il ?

La relation entre la quantité d’alcool consommée et sa concentration dans l’air expiré est une question qui revient fréquemment, notamment en lien avec la législation sur la conduite. Un taux de 0,40 mg/L d’air expiré correspond à une certaine quantité d’alcool dans le sang, mais combien de verres cela représente-t-il réellement ? Explorons la question d’un point de vue scientifique, mais accessible.

Conversion entre l’air expiré et l’alcoolémie

En France, l’alcoolémie peut être évaluée de deux manières : en grammes par litre de sang (g/L) ou en milligrammes par litre d’air expiré (mg/L). Le lien entre ces deux unités est basé sur le coefficient Widmark : 0,40 mg/L d’air expiré équivaut environ à 0,80 g/L de sang.

Ce taux de 0,80 g/L est justement la limite légale à ne pas dépasser pour les conducteurs expérimentés dans la plupart des pays européens, dont la France. Pour les jeunes conducteurs, cette limite est beaucoup plus basse (0,20 g/L), ce qui équivaut à pratiquement zéro verre d’alcool.

Mais alors… 0,40 mg/L d’air expiré, c’est combien de verres ?

Il est difficile de donner un chiffre absolu, car cela dépend de plusieurs facteurs, mais en moyenne, 0,40 mg/L correspond à environ 2 à 3 verres d’alcool standard. Un verre standard contient environ 10 grammes d’alcool pur, qu’il s’agisse de 25 cl de bière, 10 cl de vin ou 3 cl de whisky.

Le taux d’alcoolémie augmente en fonction du sexe, du poids, de l’âge, de l’état de santé et du moment où l’alcool est consommé (nourriture dans l’estomac ou non). Par exemple, une femme de 60 kg atteindra plus rapidement 0,80 g/L qu’un homme de 80 kg, même en buvant la même quantité.

Un calcul théorique pour mieux comprendre

Pour illustrer, prenons l’exemple d’un homme de 75 kg buvant deux verres de vin (soit environ 20 g d’alcool pur) en l’espace d’une heure. En utilisant la formule de Widmark :

Alcoolémie = (Quantité d’alcool en g) / (Poids x Coefficient de diffusion)

Le coefficient de diffusion est de 0,7 pour les hommes. Donc :

20 / (75 × 0,7) ≈ 0,38 g/L, soit environ 0,19 mg/L d’air expiré. On voit alors que pour atteindre 0,40 mg/L, il faudrait consommer environ 4 verres d’alcool standard, dans une période courte, sans repas accompagnateur.

À noter : ces calculs sont théoriques. La réalité peut varier fortement selon les individus.

Les effets physiologiques à 0,40 mg/L

Un taux d’0,40 mg/L d’alcool dans l’air expiré correspond à un état d’ébriété modéré. Les réflexes sont diminués, les temps de réaction ralentissent, et la coordination motrice est altérée. La vision périphérique se réduit également. Même si la personne ne se sent pas ivre, son corps subit déjà les effets de l’alcool, influençant donc la conduite, le jugement et la capacité à prendre des décisions rapides.

Au-dessus de ce seuil, le risque d’accident de la route est multiplié par 2. C’est pourquoi les autorités ont fixé cette limite comme seuil légal à ne pas dépasser. Elle n’est donc pas arbitraire mais fondée sur des données cliniques et épidémiologiques solides.

Faut-il se baser uniquement sur le nombre de verres ?

La réponse est clairement non. Compter les verres est pratique, mais c’est loin d’être suffisamment fiable. Le métabolisme de chacun varie, ainsi que les effets de l’alcool selon que l’on soit à jeun ou non. Certains peuvent atteindre 0,40 mg/L d’air expiré avec seulement deux verres, tandis que d’autres resteront en dessous après trois verres légers distribués sur plusieurs heures.

C’est pourquoi l’usage d’un éthylotest reste la meilleure solution pour évaluer son taux d’alcool réel avant de prendre le volant.

Conclusion : la prudence avant tout

Retenons que 0,40 mg/L d’air expiré représente environ 2 à 4 verres standards, mais cette estimation varie fortement selon les individus. Conduire avec ce taux augmente considérablement le risque d’accident, sans parler des sanctions légales encourues : amendes, retrait de points, voire suspension de permis.

En matière d’alcool, il n’existe pas de règle universelle et les effets peuvent être traitres. La meilleure décision reste souvent la plus simple : ne pas conduire si on a bu, même modérément. Car même un seul verre peut déjà suffire à altérer les capacités de jugement et de réaction.

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